La rédaction de la biographie est en cours.
Si vous souhaitez nous faire part d'un épisode marquant de sa vie, merci de nous contacter à l'adresse priam.pierret@gmail.com.

Pascal naît le 30 septembre 1949, en plein baby-boom, dans le village de Granpré, dans les Ardennes françaises.

Son bac en poche, il entame ses études de médecine à Reims, et il écoute Tchaikovski en boucle lors de ses révisions.

Il habite avec sa soeur Isabelle qui le rejoint un an plus tard, jusqu'à ce qu'il rencontre Béatrice Rubens Duval.
Cette jolie jeune fille est la meilleure amie de sa cousine Béatrice Chevalier, et fait ses études d'infirmière à Paris. Elle tombe rapidement sous le charme de Pascal et ils s'installent ensemble à Reims.
Ils se marient à l'automne 1973 à Morsang sur Seine, le fief de la famille de Béatrice, alors que Caroline commence déjà à grandir dans le ventre de sa mère.

La vie de famille commence, Tiphaine la deuxième fille arrive deux ans plus tard, au moment où Pascal finit ses études de médecine, et il faut maintenant trouver un endroit pour s'installer comme medecin. 

En 1978, c'est en Indre et Loire, à 15 km au sud de Tours, dans le village de Sorigny, que Pascal va s'installer comme médecin généraliste.
Le jeune couple a déniché une grande maison cubique à côté de l'église qui n'est autre que l'ancien presbitaire dans lequel vit encore le curé. L'archeveché accepte de vendre la grande maison à la condition que le couple en construise un autre plus petite pour le curé, ce qui fût fait. La famille et la cabinet s'installe moins de deux ans plus tard et ce sont Priam en 1979 puis Emilie en 1980, qui naissent avec le soutien d'Alice, la fabuleuse gouvernante et secrétaire médicale.

Dans les années 80, en complément de son activité libérale, Pascal assume des responsabilités au sein des syndicats de medecins et à la Faculté de Médecine de Tours. Il est précurseur dans l'idée d'imaginer que la médecine généraliste puisse être enseignée comme une spécialité, et sa réputation de médecin commence à rayonner au delà des frontières de la Touraine.

A Sorigny il crée un vrai cabinet médical en s'associant avec deux autres médecins et les enfants grandissent avec la fierté d'avoir leur papa comme médecin du village.
 

En 1990, Pascal est appelé à Paris pour administrer les fonds nationaux destinés à la formation continue des médecins généralistes en France. Ce nouvel emploi le contraint à renoncer à son activité de médecin généraliste, et l'oblige à s'éloigner de sa famille restée en Touraine et son mariage avec Béatrice n'y survivra pas.

L'année suivante, en 1991, une jeune femme sollicite Pascal pour la relecture de son mémoire de fin d'études d'orthophonie. Emmanuelle rencontre Pascal, et c'est une nouvelle idylle qui commence, dans leur bel appartement parisien en bordure du joli Parc André Citroen. Quelques années et un mariage plus tard, ce sont Maël en 1995 et Léa en 1997 qui naissent pour le plus grand bonheur de toute la famille.

Professionnellement, Pascal fait preuve d'exemplarité et rédige en 1994 un rapport accablant dénonçant la gestion financière irrégulière des fonds de formation par certains syndicats. Suite à ces remous, il est licencié et commence à réfléchir à d'autres projets, comme la création d'un centre d'accueil pour les enfants atteints d'obésité et d'anorexie.

Au début des années 2000, Pascal tombe sous le charme de la Ferme des Tournelles, dans la grande couronne francilienne. Il décide de s'y installer avec sa famille, mais le travail quotidien à Paris n'est pas trop compatible avec cette nouvelle vie champêtre. Son second mariage ne survivra pas à ce changement.

Lors de ses aventures dans les montagnes vietnamiennes, Pascal reprend goût à la medecine générale, en offrant ses services de medecin dans chaque village qu'il traverse.

La providence fait que, début 2003, peu de temps après son retour en France, Pascal est contacté pour reprendre le cabinet médical d'un petit village de la montagne ardéchoise. Il découvre alors Sainte Eulalie, au pied du Mont Gerbier de Jonc, aux sources de la Loire, et il tombe aussitôt amoureux de ce merveilleux territoire.
En parallèle d'une activité de médecine générale plutôt calme, il se passionne pour la nature locale et devient un expert des chemins et sentiers du plateau ardéchois, et c'est 3 ans plus tard, lors d'une belle randonnée d'automne, qu'il rencontre son dernier amour, la rayonnante Geneviève.

Mais pour s'engager sereinement et pleinement dans cette nouvelle relation, Pascal doit encore apaiser son âme, et il décide pour cela de partir quatre mois durant sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, sans le sou, en faisant confiance à la providence, la seule chose mystique en laquelle il croit.
Après un voyage aller et retour rocambolesque, Pascal revient plainement apaisé, et arbore désormais une belle barbe blanche qu'il ne quiterra plus.

Avec Geneviève ils reunissent désormais une famille recomposée de 10 grands enfants et bientôt 7 petits enfants.
Pascal guide les balades du lundi qui rapidement attirent les foules de toute l'Ardèche et la Haute Loire.
La vie est belle avec Geneviève et Pascal, qui célèbrent leur union chaque été en marchant la Transmezencole, randonnée de deux jours qui relie leurs deux foyers de Bard et Sainte Eulalie, en compagnie de leur grande famille et de leurs nombreux amis.

En août 2014, le medecin marcheur apprend qu'il est atteint d'un cancer de l'estomac avancé, et après plus de 20 mois d'un combat courageux, il s'eteint sereinement, dans son nouveau foyer à Brives-Charensac, entouré de la femme qu'il aime et de ses nombreux enfants.